
Le CESE[1] a présenté et a adopté à 107 voix pour, 18 contre, et 44 abstentions, son projet d’avis sur la fin de vie intitulé : « Fin de vie : La France à l’heure des choix », à travers 14 préconisations. Il entend mettre la priorité sur l’application de la règlementation en vigueur notamment par une meilleure information du grand public sur les soins palliatifs, une augmentation des moyens humains et financiers accordés à ces soins et à l’accompagnement en fin de vie ; ainsi qu’une prise en compte de la complexité et de la diversité des parcours de fin de vie.
Cependant, ce qui retient l’attention et qui est l’enjeu essentiel du débat sur la fin de vie, est soulevé par la 12ème préconisation qui propose de renforcer le pouvoir décisionnel et la liberté de choix de la personne malade en créant un nouveau droit. Ce droit permettrait à la personne malade, y compris à travers la rédaction de directives anticipées ou la désignation d'une personne de confiance, de demander au médecin « une médication expressément létale ». Le CESE prend parti pour un droit à l’euthanasie, même si le Conseil évite volontairement le terme.
[1] Le Conseil économique, social et environnemental.