
En Inde, la Cour suprême vient d’autoriser la rédaction d’un « testament de vie » qui légalise l’euthanasie passive[1]. En effet, dans ce testament, le patient peut indiquer la façon dont il souhaite être traités en fin de vie, notamment mentionner l’arrêt des traitements. Une demande susceptible d’entrainer la mort. Ces conditions s’appliqueront aux malades souffrant d'une maladie en phase terminale et qui sont dans un état végétatif.
Dans la pratique, on ne sait pas très bien comment les tribunaux pourront garantir que les « testaments de vie » n'ont pas été rédigés par des patients sous la contrainte.
En 2011, la Cour Suprême du pays avait déjà autorisé l’euthanasie pour certains patients sans espoir de guérison (cf. Inde : l'euthanasie autorisée dans certains cas ), sous contrôle de la Haute Cour.
Les demandes d’euthanasie actives, aide intentionnelle au suicide, sont, quant à elles, rejetées « par les tribunaux et les autorités ».
[1] L'euthanasie est dite passive quand un patient meurt parce que les professionnels de santé n’ont pas posé un acte nécessaire au maintenir en vie du patient, ou qu’ils ont cessé de faire quelque chose qui le maintenait en vie.
BBC (09/03/2018)