
En Ontario, l’ « aide médicale à mourir » est pratiquée légalement depuis huit mois, mais suscite le malaise chez les médecins. Vingt-quatre d’entre eux ont demandé leur retrait permanent de la liste des professionnels qui la mettent en œuvre[1]. « Une trentaine d’autres ont placé leurs noms en indisponibilité », exprimant le besoin d’une« période de réflexion ».Un nombre suffisamment important pour être remarqué par l’Association Médicale Canadienne. Ces médecins auraient « aidé des patients à mettre fin »à leur vie, et en ont éprouvé « un stress émotionnel » ou la « crainte d’être poursuivis ». Ils « ont trouvé l’expérience trop difficile pour accorder cette assistance à nouveau », « l’acte est trop pénible ».
[1] 137 médecins étaient inscrits sur cette liste le 17 février 2017.
Le Journal de Montréal (27/02/2017); The National Post, Sharon Kirkey (27/02/2017)