
Le Conseil d’orientation du Centre National sur les Soins Palliatifs et la Fin de vie, créé en janvier 2016 (cf. Le Centre national des soins palliatifs et de la fin de vie créé par décret), et dont les membres ont été nommés en juillet, s’est réuni pour sa première session le 3 octobre dernier. Ce conseil associe des représentants du Ministère de la Santé, de la Fondation Œuvre de la Croix Saint Simon, et des représentants d’usagers : des associations telles que l’ADMD[1] et des sociétés savantes comme la SFAP[2].
La présidente du CNSPFV, dont la nomination controversée avait eu lieu en avril, a déclaré qu’elle « donnerait la parole aux uns et aux autres, sans a priori ». Elle veut « s’intéresser aux dysfonctionnements sur le terrain », « aider les professionnels et leur servir de ‘secrétariat intelligent’ », favoriser le « partage de réflexion » mais n’envisage pas de « produire des recommandations » (cf. "Euthanasie palliative" : La position inquiétante de la nouvelle présidente du Centre national des soins palliatifs ; La nomination de Véronique Fournier à la présidence du Centre soins palliatifs et fin de vie est officialisée).
La réunion du 3 octobre a fixé les orientations de travail du Centre. La première concerne le lancement d’une campagne de communication sur la loi Claeys-Léonetti, en particulier sur les directives anticipées et la personne de confiance. Le calendrier prévoit une première communication à destination des professionnels fin 2016, pilotée par le Ministère de la santé, puis une seconde en février 2017 à destination du grand public, pilotée par le CNSPFV.
Note Gènéthique :
[1] Association pour le droit de mourir dans la dignité.
[2] Société Française d’Accompagnement et de Soins Palliatifs.
APM News (8/11/2016)